Boire le thé blanc au Zhöng, c’est retrouver les gestes ancestraux de la dégustation de cette liqueur qui accompagna les chinois dans l’exil au cours des siècles.
Ce thé, très rare encore, demande patiente et observation pour libérer les arômes qui ont fait de lui le thé des Empereurs.
L’infusion des thés verts chinois, dans la variété de leurs formes et de leurs arômes, obéit à des règles strictes pour conserver toutes les qualités des feuilles.
Fermenté, le thé noir doit être préparé de façon à éviter qu’il soit brûlé par l’eau de son infusion, ce qui aurait pour effet d’en accentuer l’amertume.
Bien que la dégustation traditionnelle du Pu’er soit le Gong Fu Cha, la préparation à l’occidentale permet de découvrir la force et le caractère de ce thé associé aux caravanes.
Si ce thé, comme presque tous les thés peut être infusé à l’occidentale, sa préparation avec la méthode japonaise permet de mieux en apprécier les nuances.
Préparer un Macha, c’est se projeter dans le Cha No Yu, la cérémonie du thé Japonaise. La réussite de ce thé dépend, notamment, de la qualité des mouvements que le poignet inflige au fouet qui sert à battre l’infusion afin d’obtenir une mousse couleur de Jade.
Appelé le roi des thés japonais, le Gyokuro se déguste, pour en apprécier les nuances, par 3 infusions successives.
Le Gong Fu Cha est la méthode traditionnelle de dégustation des chinois. C’est autour de son plateau en bambou ou en bois que sont accueillis les visiteurs ou que les chinois dégustent le thé entre amis.
Une manière originale d’utiliser ce thé surtout dédié au Cha No Yu, la cérémonie du thé japonaise.
Très prisés des chinois, les oeufs au thé sont ici associés à une salade composée saupoudrée de feuilles de thé.
Associé à la légende des singes, ce thé à l’odeur d’orchidée, dont la forme des feuilles, roulées une par une à la main, rappelle deux lances, est un des plus célèbres thés verts de Chine.
L’étuvage est une particularité de la fabrication du thé au Japon. La vapeur assouplit les feuilles et permet de mieux en libérer les sucs. Industrielle ou artisanale, comme dans les montagnes de Shizuoka, c’est une des étapes essentielles de la fabrication du thé.
Préparer le thé est un art au Japon et donne lieu à des concours qui auréolent le gagnant de prestige. Pour se préparer à ces défis les futurs participants s’entraînent sous la direction de maîtres reconnus.
Avec une dextérité époustouflante, maître Nasanori, l’héritier d’une des plus anciennes familles de fabricant de Chasén, façonne sous nos yeux ce petit fouet en bambou tout en nous racontant son histoire.
La notion de Jardin de thé, créée par les anglais, procède d’une organisation sociale et économique faite d’avantages et d’inconvénients pour ceux qui y travaillent.